Le marquage au sol des stationnements

marquage au sol de stationnements dans un garage sous terrain.

Chaque stationnement, parking ou zone d’arrêt temporaire est matérialisé par le biais du marquage au sol. Grâce à des lignes tracées à la peinture ou à la résine, la signalisation de ces espaces est claire et comprise de tous.

Ce type de zones sont comprises et reconnues de tous, précisément car elle relève de normes particulières. Elles s’inscrivent dans la matérialisation et la représentation du code de la route. D’ailleurs, durant son apprentissage, l’emplacement de stationnement revêt un caractère particulier, dans la mesure où il fait l’objet d’un contrôle et de manœuvres particulières. 

Voyons ensemble quelles sont les contraintes liées à ces espaces. Nous allons tacher d’en expliquer les spécificités.
 

Les différents types de zones de stationnement

Voyons quelles sont les différentes configurations des espaces de stationnement et quelles sont leurs spécificités.

Zone de stationnement temporaire

Pour garer son véhicule sur ce type d’espace, il est nécessaire d’utiliser un disque afin de signaler son heure d’arrivée et la durée de stationnement autorisée.

Les lignes sont discontinues et sont peintes au sol en bleu, en pointillés, et elles sont accompagnées d’un panneau signifiant le caractère temporaire.
Les dimensions de ces emplacements peuvent varier en fonction de leur situation. Toutefois, des cotes minimales sont attendues : 

  • 2,3 m de largeur.
  • 5 m de longueur.

Ces places sont pensées pour accueillir tous types de véhicules légers. 
 

Zone de stationnement payant

Elles sont matérialisées par des lignes blanches au sol, accompagnées de la mention “payant“ directement peinte au sol. L’inscription est réalisée à l’aide d’un pochoir.
Là encore, la place de stationnement est réalisée en respectant des dimensions :

  • 2,3 m de largeur.
  • 5 m de longueur.

On trouve ces emplacements en ville, dans des agglomérations ou à l’approche de certaines structures importantes (aéroport, port, etc.). Chaque ligne qui le matérialise est discontinue.

Bien évidemment, ces zones sont indiquées par la présence de panneaux qui viennent renforcer la signalisation horizontale.

Le parking

Il s’agit d’un cas un peu particulier dans la mesure où un parking peut être conçu selon différentes configurations : 
 

  • En bataille.
  • En épi.
  • Emplacement longitudinal parallèle à la chaussée.

De plus, les parkings comportent systématiquement des emplacements réservés aux personnes en situation de handicap

Concernant les dimensions, voici les cotes à respecter pour la création d’un parking : 

En bataille 

  • 2,3 m de large.
  • 5 m De long.
  • Un écart d’au moins 5 m pour faciliter les manœuvres.

En épi

Angle de 45° de chaque emplacement : 

  • 2,2 m de large.
  • 4,80 m de long.
  • 3,5 m de large pour la voie de circulation centrale.

Angle de 60° :

  • 2,2 m de large.
  • 5,15 m de long.
  • 4m de large pour la voie de circulation centrale.

Angle de 75° :

  • 2,25 m de large.
  • 5,1 m de long.
  • 4,5m de large pour la voie de circulation centrale.

Stationnement en créneau (parallèle à la voie de circulation

  • 2,3 m de large.
  • 5 m de long.

Ces emplacements sont situés en bordure de route, en parallèle.
En termes de couleur, tous les parkings sont tracés en blanc. Il s’agit de la couleur standard pour ce type d’équipement.

Le cas particulier : stationnement personne handicapée

Les marquages réservés à ces emplacements laissent apparaître un pictogramme dédié, qui signifie le caractère particulier de la zone de stationnement.
De plus, leurs dimensions sont adaptées afin de permettre aux personnes handicapées de descendre facilement de leur véhicule : 

  • 2,5 m de large.
  • 5 m de long.
  • Présence d’une bande hachurée de 80 cm de large permettant d’accroitre la largeur totale, atteignant ainsi 3 ,3 m de large.

Ces places sont indiquées par un panneau et sont strictement réservées aux personnes handicapées.

Quels produits de marquage au sol sont utilisés pour ces espaces ?

En règle générale, la peinture est le matériau le plus employé. Toutefois, la résine à chaud est de plus en plus mis à profit, dans la mesure où celle-ci offre une longévité bien supérieure aux tracés réalisés.

En termes de couleur, tout dépend de la nature de la zone de stationnement : 
 

  • Jaune : zone d’arrêt où on ne peut pas stationner.
  • Bleu : stationnement gratuit à durée limitée.
  • Blanc : parking gratuit et zones payantes.

En matière d’application et de réalisation du chantier, tout dépend du matériau de marquage utilisé. 

La peinture sera appliquée à l’aide d’un compresseur airless afin de s’assurer de l’adhérence du produit, mais également pour travailler plus rapidement. Certaines zones sont marquées au rouleau, mais il s’agit généralement d’espace restreints, ou demandant la mise en place d’un pictogramme particulier (places handicapées par ex.).
La résine devra être appliquée à l’aide d’un fondoir et d’un sabot d’application. Il s’agit d’une méthode de travail réservées aux professionnels du domaine.

Le stationnement interdit : comment est-il matérialisé ?

Les zones de stationnement interdit sont généralement tracées en jaune. Cette couleur indique soit le caractère temporaire d’un marquage au sol (chantier, travaux), soit l’interdiction formelle d’y stationner son véhicule.

Bien évidemment, ces emplacements sont indiqués par la présence de panneaux rendant l’ensemble encore plus visible.

Notez que le jaune est également utilisé pour signifier les emplacements réservés aux livraisons. Il est également interdit d’y stationner son véhicule.

Marquage au sol et stationnement : il est impératif de respecter la réglementation

Une norme fait loi dans le domaine du marquage au sol des espaces de stationnement : 
Pour les parkings accessibles au public et les stationnements privés, c’est la norme NF P91-100 qui prévaut. Elle encadre tous les points relatifs à la réalisation de ce type de chantier. La longueur des lignes, leur largeur, ainsi que leur couleur sont inscrites dans un document de référence.

Pour les couleurs par exemple, c’est le nuancier RAL qui sert de référence. Les couleurs normés y sont répertoriées, ainsi que leur utilisation possible. Sorti de ce cadre, un marquage au sol n’a aucune valeur. Il est impératif qu’il respecte la norme NF P91-100 et qu’il s’inscrive parfaitement dans le cadre du code de la route. 

Aussi, si vous avez le projet d’équiper un espace, un parking d’entreprise ou tout autre zone d’un marquage au sol conforme, faites appel à une entreprise spécialisée ou à un professionnel. C’est la seule façon de s’assurer que le travail de marquage sera fait dans les règles de l’art.

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