Dans l’industrie, le marquage au sol est important pour bien s’orienter et communiquer. Il permet notamment de réduire les risques d’accidents (les glissades, les chutes, etc.). Il y va de la responsabilité du dirigeant de l’entreprise.
L’arrêté du 4 novembre 1993 relatif à la signalisation de sécurité et de santé au travail établit toutes les règles liées ainsi que les couleurs qui doivent être utilisées pour assurer une signalétique et un marquage au sol efficaces.
Par exemple, l’article 12 impose des bandes jaune et noir ou rouge et blanc pour signaler les “obstacles susceptibles de provoquer des chocs ou des chutes de personnes et les endroits dangereux, où notamment peuvent avoir lieu des chutes d'objets”, au sein des “zones bâties de l’entreprise auxquelles le travailleur a accès dans le cadre de son travail”. Le marquage au sol doit ici être proportionnel à l’obstacle ou l’endroit dangereux.
Selon l’article 13, les voies de circulation doivent être signalées par des “bandes continues d’une couleur bien visible, de préférence blanche ou jaune, compte tenu de la couleur du sol”. Il est également précisé que les “voies permanentes situées dans les zones bâties” doivent aussi être signalées, sauf s’il y a des barrières ou bien un dallage approprié.
Selon le nuancier RAL, il existe 8 couleurs réglementaires qu’il faut utiliser pour la signalétique et le marquage au sol dans l’industrie. Mais attention, chaque couleur a sa signification.
Le blanc et le jaune sont les couleurs les plus utilisées pour le marquage au sol industriel. Il est essentiel d’avoir recours à des couleurs claires et bien visibles, mais surtout qui contrastent avec la couleur du sol sur lequel elles sont utilisées. Plus le marquage est visible, plus il est efficace en termes de sécurité.
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