Posté le 21/08/2018 - Les couleurs autorisées pour le marquage au sol


De manière générale, le blanc est la couleur la plus utilisée pour réaliser des marquages au sol sur la chaussée. Malgré tout, l’emploi de la couleur sur les chaussées est de mise dans certaines circonstances, régies par la circulaire du 15 mai 1996 publiée au Journal Officiel, qui recommande de ne pas abuser de l’utilisation de la couleur sur les routes.

Les marquages au sol doivent donc être réalisés en blanc, sauf dans le cas de certains marquages spéciaux qui sont encadrés par l’arrêté du 16 février 1988 relatif à la signalisation des routes et autoroutes. D’autres couleurs de peinture routière peuvent alors être utilisées.

Le jaune

Le jaune peut être utilisé lorsqu’il s’agit de réaliser un marquage au sol interdisant le stationnement ou l’arrêt (art. 118.2.B), ou bien autorisant les véhicules de livraison à s’arrêter. Le jaune est également utilisé pour tracer des lignes en zigzag qui indiquent les arrêts d’autobus (art. 118.3.C), ainsi que le marquage de lignes temporaires (art. 122.B). À noter que la peinture jaune, tout comme la peinture blanche pour marquage au sol, doit être certifiée NF auprès de l’Asquer et utilisable sur la voie publique pour un marquage au sol permanent ou temporaire. En revanche, les autres couleurs de peinture routière ne font pas l’objet de certification.

Le bleu

La couleur bleu est utilisée pour délimiter les stationnement en zone bleue, selon l’article 118.2.A. Le marquage au sol de couleur bleu est également utilisé pour tracer les places de parking pour handicapés, bien que cela ne soit pas obligatoire.

Le rouge

La peinture routière rouge est utilisée pour matérialiser les voies de détresse qui prennent la forme de damiers rouge et blanc (art. 118.10).

Le vert

La couleur verte est utilisée pour aménager les pistes cyclables. Les marquages au sol de couleur sont notamment de mise sur les lieux de travail, où il est important de prévoir une signalisation des zones à risques afin d’éviter les glissades, les chocs et les chutes. En cas d’accident, la responsabilité directe du dirigeant est engagée. Les couleurs du marquage au sol et de la signalétique en entreprise sont régies par l’arrêté du 4 novembre 1993, relatif à la signalisation de sécurité et de santé au travail.

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